Édition 2011 - Lancement des Assises "Port du futur"

Rétrospective

personnes assises avec derrière un grand écran

Première édition des Assises "Port du futur"

La première édition s’est déroulée sur une journée en juin 2011 à Rueil-Malmaison. Autour des membres du comité d’organisation, le Cetmef, le Ministère de l’Écologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement, l’Union des ports de France, les pôles de compétitivité Mer Méditerranée, Mer Bretagne-Atalntique, Nov@log et l'interpôle « solutions durables pour ville côtière », des ports ont participé aux échanges montrant la prise de conscience collective de la nécessité d’un travail en synergie des différents acteurs portuaires pour construire le Port du futur.

Les principaux intervenants

Cette première édition a permis de faire intervenir une grande variété d’acteurs impliqués de près ou de loin dans le secteur portuaire :

  • le Cetmef ;
  • Ministère de l’Écologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement ;
  • Lépac ;
  • le Port de Gijon ;
  • le Groupe Vinci Construction ;
  • le Grand Port Maritime de Marseille ;
  • la Communauté d’agglomération de Nice Côte d’Azur ;
  • le Grand Port Maritime de Nantes Saint-Nazaire ;
  • la CCI de Brest ;
  • Egis ;
  • Nov@log ;
  • le Pôle mer PACA ;
  • le Pôle mer Bretagne.

Retour sur un des temps forts

La première édition des Assises du Port du futur a été l’occasion de définir ce qu’on entend par « Port du futur », d’où vient ce concept ?

« Durable » voici, qualifié par un seul mot, le port marchand du futur.

Pour amorcer une définition du concept, il faut se remémorer les engagements du Grenelle de la mer, le livre bleu qui en est issu ainsi que le comité opérationnel « Port marchand du futur » qui ont posé les bases des grands défis qu’il aura à relever :

  • concilier le développement portuaire (doubler d’ici 10 ans la part de marché des ports français en Europe dans le trafic des conteneurs) et une utilisation raisonnée de l’espace sur cette bande côtière où se concentre 70 % de la population avec son lot de conflits d’usage ;

  • intégrer les ports dans le réseau de transports massifiés (fer, fleuve, short sea shipping) et plus généralement mieux intégrer les services portuaires dans une « chaîne logistique » durable ;

  • améliorer la « performance énergétique » des ports français en agissant sur les 2 leviers d’une moindre consommation par une stratégie énergétique intégrée de tous les industriels des zones portuaires et de l’émergence de production d’énergies alternatives dans ou via les ports ;

  • mieux respecter l’environnement par un meilleur traitement des déchets, par une éco-conception des aménagements portuaires ;

  • orienter la recherche pour conceptualiser des services portuaires, voire un port-offshore qui puissent notamment répondre demain aux exigences d’un navire du futur aux dimensions accrues ;

  • faire évoluer les liens ville-port dans une logique d’aménagement intégré du territoire.

logo port du futur 2011