Edition 2012 des Assises "Port du futur"

Rétrospective

2 hommes assis participent à une conférence

Deuxième édition des Assises "Port du futur"

En mars 2012, la deuxième édition des Assises Port du futur prend sa forme actuelle. Deux journées sur Paris à l’UIC, rassemblent autour de tables rondes les acteurs portuaires et cherchent à offrir une vision prospective aux acteurs du domaine portuaire, mais aussi à garantir des apports/débats techniques sur des sujets d’actualité.

Cette même année, i-Trans et le Cluster Maritime Français rejoignent le comité de pilotage de Port du futur.

logo des 2e édition des assises port du futur

Les principaux intervenants

Parmi les intervenants de ces tables rondes on pouvait retrouver le Cetmef, le Ministère de l’Écologie, des associations comme l’AIVP, l’ESPO, Entreprendre pour le fluvial, mais également des ports, avec le Grand Port Maritime de Marseille, des exploitants et des autorités portuaires, la Région Bretagne, la SEM Lorient Keroman, l’Université Libre de Belgique, le CNRS et des entreprises, DCNS, Dunkerque LNG SAS.

Retour sur une des tables rondes

La deuxième édition des Assises s’est articulée autour de quatre thèmes : l’énergie, les services offerts, la relation à la ville et au territoire et l’aménagement durable. Et sur ce dernier volet, nous parlions plus concrètement d’éco-conception des aménagements et des services portuaires.

L’éco-conception porte sur la conception et l’exploitation.

Basée sur l’analyse du cycle de vie des matériaux et des ouvrages, elle permet d’anticiper les reconversions, infrastructures modulables, matériaux recyclables, évolution des services portuaires, et de concilier des objectifs techniques, économiques et écologiques.

Dans le projet Lorient port durable, en cours de certification ISO 14001, les produits de pêche sont capturés dans de bonnes conditions. Ils font l’objet de ventes loyales (informatisées). Ils sont livrés dans des conditions optimales. Les déchets sont triés, traités, les conditions de travail améliorées. Les coûts d’investissements sont pris en charge pour moitié par un financement public, le reste par les usagers.

La réalisation d’ouvrages immergés permet aussi de valoriser des matériaux innovants ou de faire émerger de nouveaux procédés.

Ainsi, le port de Marseille conduit une expérimentation sur des aménagements de quais servant d’abris pour les juvéniles.Le projet de recherche Émacop consiste, quant à lui, à utiliser les ouvrages maritimes pour produire de l’énergie. Il offre un potentiel estimé à 200MW qui contribuera à rendre les ports à énergie positive et à optimiser la révision des ouvrages nécessitée par la remontée du niveau moyen de la mer. Une étude préliminaire sera effectuée sur 20 sites, puis détaillée sur 4. Il s’agit de mener des expérimentations pour avoir un site industriel dans 10 ans.

Le Terminal GNL de Dunkerque visait à éviter certains impacts environnementaux, à prévoir des mesures compensatoires pour les autres impacts et à développer les synergies très à l’amont en matière de conception. La récupération des sources chaudes de la centrale nucléaire de production d’électricité de Gravelines permet d’économiser 2 à 3% de gaz, d’améliorer son efficacité et de donner un bilan CO2 nul. Le terminal est conçu pour devenir une station service aux navires. Dès sa conception, la remise en état et le démantèlement ont été prévus après les 50 ans de concession. La conduite du projet a également mis l’accent sur la concertation. Un an de retard (correspondant à un seul recours) aurait coûté 100 millions d’€.

Pour en savoir plus

Téléchargez "l’essentiel des Assises du Port du futur 2012" en cliquant sur l'image.

Cet ouvrage vous permettra d'aller à l'essentiel de ce qu'il faut retenir sur les sujets traités lors de cette seconde édition.